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G.E.G.M - FRANCE | CABINET DE MINERALOGIE / COLLECTIONS ET REFERENCES | |
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Cette section traite de la minéralogie fondamentale au travers de la collection. Il ne s'agit pas de montrer des spécimens en galerie, mais de présenter des espèces avec leurs caractéristiques physiques propres, leurs aspects historiques quand les spécimens proviennent de fonds anciens. Les espèces sont classées dans la plus stricte classification chimique. Vitrine montrant des cristaux de cassitérite, des modèles de cristalographie du XIXème siècle. (L'étain Minerai et Métal, JF.Lanoë)
En premier lieu, je tiens à remercier vivement les personnes qui ont contribué directement ou indirectement à mes travaux : Micheline BOUDEULLE du Laboratoire de Cristallographie de la Faculté des Sciences de Lyon (UCBL), L'Abbé René MOUTERDE, Madame Christiane RUGET du Laboratoire de Géologie et de Paléontologie de La Faculté Catholique des Sciences de Lyon, Denis LEYPOLD de l'Université de Strasbourg, à qui je dois l'obligeance de m'avoir fourni en plus des renseignements indispensables à la science de la minéralogie, le matériel provenant de divers fonds anciens de Grands Maîtres ayant travaillé dans la région lyonnaise, tels que cités ci-après. Je rends un pieux hommage à Monsieur Jean Gauthier et à Monsieur Alexis Chermette, dont la bienveillance à été à la source de ma vocation autodidacte. Je les remercie pour leur enseignement si précieux. Je n'oublierai pas non plus les personnes qui ont de près ou de loin apporté leur contribution à l'établissement de ma collection de référence, par leurs connaissances et leur goût pour la minéralogie. Je m'accorde la mission de contribuer, à mon échelle, à la conservation d'un patrimoine légué par des hommes qui ont consacré leur vie entière à faire évoluer cette discipline, qu'ils soient professeurs, chercheurs ou amateurs. Jean-François LANOE, 1998 c Divers spécimens de cristaux de CUPRITE, de 0,5 à 2 cm (Chessy-Les-Mines, Rhône, France) Au travers de cette collection on note les différents acteurs ayant travaillé dans la région Lyonnaise, soit par des missions d'enseignement, d'étude de gîtes régionaux, soit le commerce local. De nombreux spécimens que j'ai pu acquérir proviennent de Monsieur Jean-Baptiste FOURNET, Ferdinand GONNARD, Alfred LACROIX, Marcel BERTRAND, Auguste DAUBREE, Ernest MALLARD, Jules DERIARD, Frère ONESIME, Frère EUTHYME, D.DOLOMIEU, Mr FOUILHOUX, Mr PISANI, Mr LEYMERI, Mr CHANTRE, Mr CLARET DE LA TOURETTE, Mr DUMORTIER, Mr E.BERTRAND, pour ne citer que les principaux. Au XIX siècle les cabinets de curiosité et de sciences trouvaient une place importante au sein des Universités et des Collèges d'enseignement supérieur. L'arrivée de nouvelles formes d'enseignements, et le développement de nouvelles technologies éducatives contribuèrent à faire disparaître au profit de nouveaux moyens nécessitant plus de salles de cours, ces petits musées où l’on étudiait la systématique en Histoire Naturelle. Les faits de guerre du XX siècle ont soit effacé ce patrimoine, soit au contraire ont préservé localement certaines collections. Les officines de naturalistes étaient nombreuses à partir du XVIIIème siècle jusque vers les années 1920. Certaines grandes maisons ont subsisté encore récemment. Le marché a changé et pris une dimension plus internationale au travers des expositions annuelles présentes dans de nombreux pays. (Ci-dessous Le Musée des Frères LAZARISTES de Lyon lors de la fermeture et du démontage)
On peut considérer que dès son
premier apprentissage sur la terre l'homme s'est intéressé au règne minéral,
dans les premiers temps pour façonner des outils usuels, puis votifs. Ce
long apprentissage par suite d'expériences bien souvent fortuites a conduit
l'homme à comprendre les roches et ce qu'elles contenaient, pour en faire un usage
domestique. Cette longue période de domestication des métaux a marqué par
points la datation de cette évolution (âge du fer, âge du cuivre, âge du
bronze). Les travaux archéologiques nous ont démontré, par la découverte lors
de fouilles, de divers vestiges miniers, que les Celtes, les Grecs, et les Babyloniens
faisaient usage de fonderies et exploitaient des mines. On sait par exemple que
l'exploitation des mines de cuivre de Chessy débuta par les Celtes.
Dans les pages qui suivent le classement chimique se décompose en classes et sous-classes (selon l'ordre). En exemple les ELEMENTS NATIFS se divisent en deux sous-classes, les éléments natifs des METAUX, et les éléments natifs des METALOÏDES. Dans les grandes collections, il existe encore en plus des sous classes, une sous division en groupes. Ex: GRAPHITE / GROUPE DU DIAMANT / ELEMENTS NATIFS DES METALOÏDES / ELEMENTS NATIFS. Le tableau ci-après montre la classification générale.
On ajoutera à ce tableau deux classes supplémentaires que sont LES TERRES RARES, et les URANIDES. Ces deux classes regroupent bon nombre d'espèces se rattachant aux autres classes (ex. AUTUNITE, CARNOTITE .... pour les URANIDES, et BETAFITE, BASTNAESITE, THORIANITE... pour les TERRES RARES). Le tableau et les systèmes de classification peuvent varier selon les minéralogistes, il existe actuellement deux systèmes de classification reconnus par la communauté des minéralogistes internationaux : LE SYSTEME de DANA et le système de STRUNZ. Les deux systèmes sont très proches et les différences résident dans les divisions des groupes de minéraux. D'autre part rentrent en ligne de compte les critères d'agencements moléculaires. Ce type de classification est CRISTALLO-CHIMIQUE. Il faut noter qu'un spécimen minéral peut avoir une composition chimique constante, mais pouvant être soumise à des variations en conservant sa structure cristalline. On notera également que certains échantillons conservant leur structure cristalline propre, mais renfermant en faible quantité d'autres éléments sont dit des variétés. (Ex. QUARTZ = AMETHYSTE, PRASE, CITRINE, FUME...), on considère également comme variété d'un minéral sa forme s'il elle diffère du type isiomorphe, et si elle conserve sa structure interne propre, et sa composition chimique propre (Ex. QUARTZ = PYRAMIDE, CATHEDRALE, FENETRE, GWINDEL, SUCRE ...). La variation de forme extérieure due parfois à de complexes bouleversements lors de la formation ne modifie pas la structre cristallo-chimique, sauf dans de rares cas comme les QUARTZ CHOQUES, résultant d'un impact météoritique; dans ce cas on a une modification de la structure cristalline. Note : Les chaînes carbonnées complexes rentrent parfois dans la composition de certaines espèces minérales comme par exemple la MELLITE
Al2[C6(COO)6].16H2O Ce qui correspond à ; un MELLITATE D'ALUMINIUM, (Hexacarboxylate de bunzène (hydraté). Strunz les classe dans un groupe dit MINERAUX ORGANIQUES. ________________________________________________________________________________________________________________________ QUARTZ FUME (gwindel) ~12 x 9 cm. Inv.2853-21 -1997
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